Entre les grands classiques, comme le gaz naturel ou l'électricité, et les nouvelles solutions innovantes telles que les chaudières à granulés de bois ou les pompes à chaleur, il est bien difficile de déterminer le chauffage le plus adéquat pour une maison neuve.
De nombreux critères peuvent contribuer au choix définitif du mode de chauffage d'un logement neuf, à commencer par la configuration des lieux, la situation géographique de la maison ou encore les moyens financiers du futur propriétaire, qui pourront être éventuellement appuyés par différentes aides publiques liées à la rénovation de l'habitat.
Pour autant, la question principale est aujourd'hui de savoir si la performance énergétique de la maison s'en tiendra aux nouvelles exigences minimales fixées par la réglementation thermique 2012 (RT 2012), ou si le propriétaire souhaitera prendre les devants et viser la construction d'une maison à énergie positive (BEPOS). Dans le second cas, le projet accordera une place plus importante aux sources de chauffage alternatives, comme la géothermie individuelle (pompe à chaleur électrique), le solaire thermique ou encore la biomasse.
Le prix de l'énergie de chauffage
- Le coût de l'électricité et du gaz naturel a fortement augmenté en dix ans. Il atteint aujourd'hui, respectivement, 15,43 € et 14,65 € pour 100 kWh.
- Le chauffage au bois, malgré un investissement initial conséquent, est ensuite plus compétitif. Avec des granulés en sac ou en vrac, les 100 kWh oscillent entre 6,43 € et 6,77 € après amortissement du coût de l'installation.
- Avec des bûches ou du bois déchiqueté, le tarif chute à environ 3 €.
Source : Comparatif Acqualys des prix de l'énergie
Le mode de chauffage doit être adapté à la surface de la maison
Une maison plus grande, dont la surface habitable est supérieure ou égale à 120 ou 130 m², sera davantage adaptée à une source d'énergie qui se caractérise par un faible coût de fonctionnement et par un investissement initial élevé, comme par exemple une chaudière à granulés de bois ou une pompe à chaleur. Les besoins de chauffage, en effet, sont plus importants et permettent donc un amortissement plus rapide du matériel.
Dans les habitations plus petites, les énergies fossiles traditionnelles (gaz naturel, voire même fioul) ainsi que le chauffage à l'électricité conservent une compétitivité plus importante.
Quid d'une habitation ancienne ?
Dans un logement ancien, la rénovation du système de chauffage doit absolument céder la priorité à une amélioration de l'isolation thermique du bâti, que ce soit au niveau des combles ou des murs extérieurs. Par la suite, et pour éviter des investissements ruineux, le simple remplacement d'une ancienne chaudière à gaz par un nouvel appareil à condensation peut nettement améliorer l'empreinte écologique du logement.
Prévoir, dès le départ, les futures optimisations
Depuis l'entrée en vigueur de la RT 2012, une maison neuve est soumise dès sa construction à une qualité minimale en matière d'isolation, ce qui implique que l'acquéreur peut reporter ses efforts sur l'installation d'un mode de chauffage performant. Pour éviter de lourds travaux ultérieurs, il veillera à intégrer dès le départ dans le cahier des charges des équipements lourds, comme un plancher chauffant relié à la chaudière centrale ou encore une pompe à chaleur en complément, qui pourra être alimentée au gaz ou à l'électricité.
Les points clés à retenir
Le choix du mode de chauffage d'un logement ne doit pas être réalisé à la légère, car il aura un impact sur la santé financière du foyer pendant de nombreuses années. Il est aujourd'hui possible de rentabiliser rapidement un système innovant si vous apprenez à tirer parti de ses avantages.
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