Après plusieurs années moroses, le marché de la maison individuelle repart. Le nombre de ventes devrait frôler, en 2015, les 100 000 unités, sous réserves que l’APL accession demeure et que les taux d’intérêt restent attractifs.
Acheter et habiter une maison individuelle est le rêve de la majorité des Français. Mais depuis quelques années, cette appétence, dans la maison neuve notamment, s’amenuisait sous l’effet de mesures financières restrictives et de prix renchéris par les diverses normes. Après avoir atteint les eaux basses en 2014, le marché se reprend de l’ordre de 7 %, en 2015.
Chiffres clés
- 2015 : environ 99 500 ventes de prévues
- 2014 : 93 000 ventes de maisons individuelles
Une embellie des ventes de maisons individuelles à pérenniser
Si la baisse abyssale des quatre dernières années semble enrayée et que le retour à un niveau plus acceptable s’annonce, la reprise actuelle,, bien présente pendant les mois d’été où elle s’est même accélérée, doit se pérenniser au travers de divers facteurs :
- Un soutien de la solvabilité des acquéreurs à travers le prêt à taux zéro (PTZ) et le maintien de l’aide personnalisée au logement (APL).
- Un arrêt de la course à la consommation d’énergie, les maisons ayant été à l’avant-garde des règlementations techniques.
Il existe une très forte corrélation entre la recherche d’une maison et les instruments financiers tels que le PTZ et l’APL. Notre syndicat l’analyse facilement et la remise en cause de l’APL pourrait être très néfaste aux primo-accédants ».
Patrick Vandromme, président de l’Union des Maisons Françaises
Maison individuelle et COP 21 : attention au surcoût accru des normes !
La Conférence pour le Climat (COP 21) qui aura lieu, du 30 novembre au 11 décembre 2015, en France, impacte forcément le secteur du bâtiment neuf et ancien, logements, entrepôts, bureaux et commerces avec pour objectifs diminuer la demande en énergie et réduire les émissions grises des bâtiments. La maison individuelle s’est positionnée très en amont des nouvelles règlementations techniques que sont la RT 2005, le BBC et la RT 2012. « La RT 2012 a coûté aux acquéreurs entre 8 et 12 % de plus selon les zones climatiques. Un surcoût à peine digéré qui se traduit par des surfaces plus petites pour l’atténuer. Aller au-delà pour gagner, en BEPOS, 50 €/an en chauffage et pour un coût supplémentaire de 15 000 à 20 000 € à l’achat, est dénué de toute raison », proclame Patrick Vandromme.
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