Le verdict du baromètre LPI-SeLoger est tombé : 64 % des villes de plus de 100 000 habitants ont vu leurs prix baisser dans l’ancien.
Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université Paris Ouest et porte-parole du baromètre LPI-Seloger, constate qu’il s’agit d’un « effritement des prix » en phase de généralisation : « La demande tarde à se ressaisir. La dégradation du pouvoir d’achat et la montée du chômage neutralisent l’avantage attendu de la baisse des taux d’intérêts », analyse M. Mouillart.
Les villes Nîmes, Besançon ou Saint-Etienne s’enfoncent dans la dépression »
Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université Paris Ouest
Bordeaux, Paris et Nice des prix immobiliers en hausse
En moyenne, le prix des appartements recule de 1,7 % sur trois mois tandis que celui des maisons régresse de 1,3 %. Le marché offre de nombreux contrastes : les grandes villes de l’Ouest (Brest, Le Havre, Nantes ou encore Rouen) fléchissent de 4 %, tandis que d’autres comme Nîmes, Besançon ou Saint-Etienne « s’enfoncent dans la dépression », pour reprendre la formule éloquente de Michel Mouillart (baisse pouvant atteindre 7 % sur l’année). Bordeaux, Paris ou Nice connaissent des mouvements inverses, avec des hausses de l’ordre de 2 à 3 % sur l’année, avec des pointes de 5 % à Metz ou Perpignan, conclut l’étude.
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