Quand ils entreprennent des travaux, les Français ont une angoisse bien identifiée : les malfaçons. Cette année encore, la majorité des litiges rencontrés lors de la réalisation de travaux relève de cette catégorie…
En effet, près de la moitié des soucis post-construction a pour origine la malfaçon. C’est la principale conclusion d’une enquête de l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), qui a passé en revue plus de 250 dossiers traités ou en cours en 2014. Quatre types de travaux ont fait l’objet d’une analyse scrupuleuse :
- La construction.
- L’extension.
- Les travaux extérieurs (pose de panneaux photovoltaïques…).
- Les travaux intérieurs (installation d’une chaudière, remplacement des fenêtres…).
Le résultat est sans appel : 45 % des litiges sont des malfaçons. Suivent les cas de non-conformité (21 %) les retards de livraison (17 %), d’absence de levée des réserves (9 %) et, enfin, les dépôts de bilan (8 %).
De l’incompétence de certains professionnels ?
La CLCV regrette que la situation n’ait pas évolué dans le bon sens depuis l’année dernière, ce qui, à ses yeux, « met clairement en évidence le défaut de formation, voire de compétence, de certains professionnels ». Le constat reste inquiétant pour la CLCV. Près d’un consommateur sur quatre ne verra ses travaux aboutir qu’avec du retard (parfois de longs mois), ou perdra son investissement si l’entreprise a fait faillite, d’où son idée de proposer qu’une fiche d’information sur les différentes garanties existantes soit systématiquement communiquée au consommateur, avec une insistance particulière portée à la garantie dommage-ouvrage.
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