Face à la dégringolade des ventes de maisons individuelles et de logements neufs, notamment dans les zones détendues, LCA-FFB réclame un prêt à taux zéro fort sur tout l’hexagone afin de renforcer la solvabilité des acquéreurs.
Construction de maisons individuelles : un recul de 7,3 % en un an
Si au premier trimestre 2019, les ventes de maisons individuelles en secteur diffus sont restées stables selon l’indicateur Markemétron réalisé par Caron Marketing LCA-FFB, sur un an à fin mars 2019, la chute est conséquente, de plus de 7 % pour se situer à 119 700 ventes. Un chiffre qui reflète les mauvaises performances du secteur d’avril à novembre 2018 dues au rabotage du prêt à taux zéro dans les zones B2 et C à 20 % du montant de l’opération et à la suppression de l’aide à l’accession à la propriété.
Bon à savoir
En secteur diffus, la maison est réalisée sous contrat de construction de maison individuelle (CCMI) par un constructeur. En secteur groupé, la maison est réalisée en vente en l’état d’achèvement (Vefa) par un promoteur.
Une prolongation du PTZ demandée par LCA-FFB
Les secteurs péri-urbain ou ruraux sont ceux où la maison individuelle en diffus est plébiscitée. Le terrain moins cher qu’en toute proche périphérie d’une ville permet de rester solvable dans une enveloppe globale ou d’acheter une plus grande parcelle et de faire construire une maison plus spacieuse. Encore faut-il que certaines aides publiques restent disponibles dans ces secteurs B1 et C dits détendus. Or, selon le gouvernement, le prêt à taux zéro devrait se terminer en fin d’année dans les zones B2 et C et en 2021 dans les zones A et B1. Et même l’attractivité des taux ne saurait suffire à contenir la disparition du PTZ dans ces secteurs où achètent les primo-accédants.
Nous appelons une nouvelle fois le gouvernement à rétablir le prêt à taux zéro aux conditions d’avant 2018 en zones B2 et C et à le prolonger jusqu’à fin 2021 ».
Grégory Monod, président de LCA-FFB.
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