Tout projet de construction immobilière commence par la quête du terrain idéal. Découvrez quels élements à prendre en compte pour faire le bon choix.
Terrain isolé ou en lotissement : à chacun ses avantages et ses inconvénients
La première question à vous poser est toujours la même : « l’emplacement que je convoite est-il le bon ? ». La réponse dépend bien entendu de l’attractivité du lieu (transports en commun, commerces, écoles, etc.), mais également de certains critères plus personnels. Quant au choix entre un terrain isolé ou en lotissement, il dépend de ce que vous recherchez. Dans le premier cas, l’absence de vis-à-vis est évidemment un plus mais l’éloignement peut aussi impliquer des frais de déplacement plus élevés, sans oublier des coûts supérieurs pour le raccordement aux réseaux d’énergie et de communication. Pour un lotissement, il faudra accepter la présence du voisinage et s'atteler à bien étudier l'environnement proche, quitte à pratiquer le porte-à-porte.
Bon à savoir
Une parcelle dans un lotissement bénéficie de tous les réseaux de raccordement alors que ce n'est pas systématiquement le cas pour un terrain isolé. Renseignez-vous donc au plus vite sur la viabilité du terrain.
Le choix de l'emplacement ne doit pas éclipser les autres critères
L’orientation et la topologie du terrain font également partie des points importants car, outre le panorama, l’exposition aux éléments (soleil, vent, pluie, etc) joue un rôle majeur dans le bien-être des habitants et dans la consommation énergétique du logement. Par exemple, sur un terrain en pente, il est préférable d’opter pour une exposition Sud afin de bénéficier de la chaleur du soleil plus longtemps, tandis qu’une « cuvette » présente l’avantage de protéger du vent. Autre point à noter : la présence de végétation peut avoir un aspect bénéfique pour la régulation de la température en coupant le vent à l’origine de déperditions de chaleur en hiver et en offrant un peu d'ombre en été.
Certains aspects juridiques peuvent guider votre décision
Les normes en matière d’urbanisme sont nombreuses et contiennent parfois certaines restrictions (sites classés, monuments historiques, etc.) pouvant avoir des conséquences sur votre projet de construction. Par conséquent, lorsqu'un terrain vous intéresse, sollicitez un certificat d’urbanisme d’information auprès de la mairie. Même si elle n'est pas obligatoire, cette démarche est conseillée afin de connaître les limitations administratives au droit de propriété, les règles d’urbanisme ainsi que la fiscalité en matière de taxe d’aménagement, par exemple. Un certificat d’urbanisme opérationnel peut lui aussi être demandé, notamment pour vérifier les équipements publics déjà présents – ou prévus – à proximité immédiate du terrain.
Conseils de pros
Prenez également connaissance du cadastre, afin de vous assurer de l'absence de servitude contraignante, ainsi que du PLU (Plan Local d’Urbanisme) pour connaître les règles locales de construction et les risques éventuels.
Choisir un terrain constitue aussi un investissement
Devenir propriétaire impose le paiement de taxes qu’il convient de ne pas négliger au moment de faire votre choix. En effet, les taxes foncières et d’habitation dépendent notamment de la valeur locative cadastrale. Il ne s’agit pas de chercher à tout prix les taxes les plus basses mais de comparer le ratio entre leurs montants et la valeur intrinsèque de l’habitation. Le terrain idéal est aussi celui qui permettra de faire la meilleure plus-value sur le long terme, bien que cela soit difficile à prendre en compte si vous n'avez pas l'intention de revendre.
Les points clés à retenir
Le choix d’un terrain doit se faire après étude de la viabilité du projet sur les plans légal, environnemental ou encore fiscal sans oublier qu'un achat immobilier reste un investissement et qu’une éventuelle plus-value se fait dès l’achat.
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