L’arrêté autorisant le raccordement a posteriori d’un chauffage au bois dans les maisons neuves tarde à voir le jour, au grand dam du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Le décret est attendu depuis 2014 par les professionnels du chauffage au bois
En juin 2014, le ministère du Logement avait annoncé la fin de l'obligation d'installer un conduit de fumée dans les maisons individuelles neuves équipées d'un système de chauffage électrique afin de « permettre un éventuel changement ultérieur de système de chauffage ». Pourtant, plus de deux ans après, cette volonté ne s’est toujours pas traduite juridiquement. « La réglementation impose toujours que les maisons individuelles neuves comportent un conduit de fumée. Néanmoins, les constructeurs appliquent les annonces de simplification et n'intègrent plus les conduits de fumée à la construction. Les consommateurs, sauf à réaliser ultérieurement des travaux importants et coûteux, ne pourront plus bénéficier du chauffage au bois », déplore la SER.
https://twitter.com/ser_enr/status/752427756911198209
30 000 emplois industriels sont menacés
Le syndicat des énergies renouvelables réclame également aux ministères du Logement et de l’Environnement « un allègement du dispositif passant d'une obligation totale (conduit allant de la sortie de toit jusqu'au plafond du salon) à une obligation allégée (sortie de toit pré-équipée d'un conduit et réservation d'espace dans les planchers) ». L’enjeu est de taille, insiste Jean-Louis Bal, président du SER, qui rappelle que la filière compte plus de 30 000 emplois industriels.
En ne publiant pas l'arrêté que nous attendons depuis près de deux ans maintenant, les pouvoirs publics obèrent l'avenir de nombreux emplois dans un secteur déjà en difficulté ».
Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables.
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