Peu cher au mètre carré, facile à trouver et à poser soi-même, les parquets flottants ont le vent en poupe ! Que vous rénoviez à neuf ou vouliez donner un nouvel aspect à une pièce, attention, la pose d’un parquet flottant ne s’improvise pas.
Un parquet flottant : pour quoi faire ?
Un parquet flottant est un type de parquet qui n’est ni cloué, ni collé sur votre sol. Sans attache, on dit qu'il flotte…
Dans le cas d’un parquet flottant contrecollé, (aussi appelé parquet de placage) ce sont trois couches de bois qui se superposent : deux en fibre de bois, et une couche visible de bois dit noble - souvent du chêne - pour encaisser les dégâts liés à l’usure, mais aussi pour donner une sensation de parquet massif.
Le parquet flottant stratifié est encore plus économique et offre de nombreux visuels possibles, tout en conservant une véritable facilité de pose. Cependant, il a tendance à moins résister à l’épreuve du temps. S’il est souvent qualifié de parquet, il est simplement composé de multiples feuilles, sans comprendre de réelle couche de bois.
Quel que soit le type de sol choisi, c’est la variété, le prix modéré et la facilité de pose qui rendent ces sols aussi populaires auprès des français.
Si on parle souvent de parquet flottant pour des sols stratifiés, il s’agit d’un abus de langage. Pour mériter la dénomination de parquet, un sol devrait avoir un parement de 2,5 mm de bois noble au minimum.
Parquet flottant : les aménagement à prévoir avant sa pose
Comme pour la majorité des travaux, il faut s’assurer de ne pas être gêné(e), ou de ne pas rater une étape. En l'occurrence, cela tombe sous la logique, mais ne vous précipitez pas, au risque d’oublier des meubles !
Assurez-vous avant de commencer la pose qu’aucun meuble ne viendra faire obstacle, et que vos portes sont dégondées. Ensuite, armez-vous d’une règle de maçon ou d’un outil assimilé pour vérifier que votre sol est plat : si les aspérités sont trop importantes ou si certaines zones sont trop surélevées, vous devrez procéder à un ragréage ou à un rabotage.
Une fois le sol lisse, propre et sec, vous pouvez dérouler votre sous-couche si vous en disposez (isolant thermique, revêtement anti-bruit…). Scellez le débord avec du scotch pour éviter qu’elle ne bouge et dépliez-la au fur et à mesure que vous posez vos lattes de parquet afin de ne rien détériorer.
Si vous pouvez poser un parquet flottant sur un ancien sol, vous ne pouvez cependant pas le faire sur une moquette ! Vous devrez d'abord l'arracher.
La pose du parquet flottant pas à pas
Avant de commencer la pose à proprement parler, prenez soin d’ouvrir deux ou trois paquets de lames : vous pourrez alterner d’un paquet à l’autre, vous assurant un rendu varié.
Pour apporter de la lumière à la pièce, orientez les rainures du parquet vers une fenêtre. Assurez-vous que la dernière lame de votre première ligne ne fasse pas moins de 30 cm : cela déséquilibrerait le visuel.
Vous pouvez ensuite disposer un joint de dilatation et y appuyer la première lame avec le côté clipsable face à vous. Il ne reste qu'à clipser la seconde lame à l'extrémité de la première en la présentant à environ 30° puis en l’abaissant.
Une fois en bout de ligne, mesurez la distance entre le mur sur lequel vous aurez préalablement posé une cale de dilatation et la dernière lame posée. Reportez cette mesure sur la lame et coupez le surplus (de préférence à la scie sauteuse). Il en va de même pour la fin de pose pour rectifier la largeur de vos lames.
La pose terminée, il ne vous reste qu’à fixer les plinthes et les barres de seuil.
Évitez les salles d’eau ! Le parquet flottant résiste très mal à l’humidité et vous risqueriez d'endommager votre sol trop rapidement en le posant dans une salle de bain ou sous un évier.
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