Le choix du terrain est une étape primordiale dans un projet de construction, puisqu’il impactera directement le plan de la maison. Environnement, nature du sol, règles d’urbanisme… les éléments à prendre en compte pour ne pas se tromper.
Choix du terrain : quelles sont les commodités à proximité ?
Le quartier où est situé le terrain sur lequel vous allez faire construire votre future maison individuelle aura un impact considérable sur votre qualité de vie. Avant d’acheter un terrain, renseignez-vous donc sur les commodités situées à proximité (commerces, médecins, etc.). Faites notamment attention à la distance entre le terrain et votre lieu travail, ainsi qu’à la desserte par les transports (gare, arrêt de bus…) et à la proximité des axes routiers. L’idéal est de faire le trajet au moins une fois avant d’acheter le terrain, afin d’estimer le temps qu’il vous faudra pour vous rendre à votre travail chaque jour. Si vous avez des enfants, faites également attention à la proximité des écoles et des bus scolaires. Enfin, prenez en compte les éventuelles nuisances sonores (chemin de fer, couloirs aériens, grands axes autoroutiers…) ou olfactives (station d’épuration, usine de traitement des déchets, etc.), ainsi qu’aux impôts locaux (taxes foncières et d’habitation), qui peuvent varier fortement d’une ville à l’autre.
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Renseignez-vous sur les règles d’urbanisme
Selon l'emplacement du terrain dans la commune, votre future maison devra répondre à certaines règles de construction. Ces règles urbanistiques sont nombreuses et parfois très contraignantes (sites classés, monuments historiques, etc.), ce qui peut avoir des conséquences sur votre projet de construction, pouvant aller jusqu’à son interdiction. Par exemple, dans certains secteurs protégés, les projets de construction doivent être validés par un Architecte des Bâtiments de France. Avant d’acheter un terrain, pensez donc à demander un certificat d’urbanisme d’information à la mairie de la commune où est situé le terrain constructible. Ce document vous permettra de connaître les limitations administratives au droit de propriété, la fiscalité en matière de taxe d’aménagement, ainsi que les règles d’urbanisme à respecter. Ces dernières peuvent être définies par un Plan local d’urbanisme (PLU). Un certificat d’urbanisme opérationnel peut aussi être demandé à la mairie, pour vérifier les équipements publics présents ou prévus, à proximité immédiate du terrain.
Le certificat d'urbanisme (CU) indiquera si le terrain peut être soumis à un droit de préemption.
Soyez attentif à la qualité du sol et à l’orientation du terrain
Pour ne pas avoir des mauvaises surprises lors de la construction, il faut veiller à ce que le sol du terrain soit de bonne qualité. Pour cela, renseignez-vous auprès de la mairie et observez les habitations construites à proximité : les fissures sur les murs peuvent révéler des tassements liés à des terrains argileux. Pour assurer les fondations de votre future maison, le sous-sol de votre terrain doit être stable et fluide. Idéalement, le sol doit être rocheux, sablonneux ou constitué de gravier. Les terrains constitués d’argile, de limon et de remblais sont davantage soumis aux risques de tassement, d’inondation et de glissements de terrain. Ces risques sont accrus en présence d’une nappe phréatique, de galeries ou de carrières enterrées. L’orientation du terrain est aussi à prendre en compte puisqu’elle joue un rôle majeur dans la consommation énergétique du logement. Il est conseillé d’éviter une orientation plein sud ou plein nord. Soyez également attentif aux vents dominants, qui auront un impact sur l’isolation et le chauffage, mais également sur le bruit et en cas de fortes pluies.
Si le terrain est situé dans un nouveau quartier, renseignez-vous en mairie sur les futurs services et commerces (écoles, boulangeries, transports, etc.) qui y sont prévus.
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